A QUI LA FAUTE.

Publié le par christianroland

 

La descente de l’Afrique aux enfers n’est pas un accident naturel. Tout a commencé selon mes recherches il y a près de cinquante ans. Après la décolonisation, et pas avant. Cette tragédie du sous développement, nous aurions pu l’enrayer et si l’évidence s’était alors frayé un chemin ; il aurait fallu le droit de dire, sans se faire lyncher, que les cultures africaines étaient radicalement in compatibles avec ces notions venus du nord qui s’appellent Etat, Nation, Développement, Socialisme, Capitalisme. Mais c’était, à l’époque, impensable : l’Afrique noire était et reste le dernier tabou.il faut pourtant se rendre à l’évidence : ce qui a été imposé à l’Afrique au nom du progrès et de la modernité ne marche pas et ne pouvait marcher. Ce constat ne destine pas les africains au pire, mais exigent que leur tradition culturelle soient enfin pris en compte. Paradoxalement, ces traditions furent mieux respectées par les colonisateurs que par les gouvernants africains indépendants qui les ont remplacés ! Il est urgent d’inventer, entre l’Afrique et Europe, un nouveau modèle de relation qui serait en phase avec les civilisations africaines. Ce qui exige au préalable de remettre à l’endroit l’histoire de ces cinquante années. L’Afrique colonisée n’était pas misérable ; elle n’était pas pauvre mais ce n’est pas ma même chose. La misère est venue après l’indépendance…

Laquelle indépendance laisse subsister plusieurs doutes.

Soyons même plus iconoclaste ; est ce que l’indépendance n’a pas tout simplement ramené l’Afrique à son chaos d’origine ? La colonisation ne fut t-elle, en dépit de ses aspects insupportables une parenthèse relativement heureuse dans l’histoire africaine ? Ce non dit hante les confidences de toute l’afrique. Qui n’ont pas perdu la mémoire. Car c’est bien eux hideux colonisateurs, qui avez interrompu la traite des esclaves, pratique millénaire sur le continent ; nous aussi qui, par leur seul présence, avez suspendu la tradition des guerres tribales ; eux qui  aussi qui avons introduite en Afrique l’école, universités, hôpitaux, moyens de communication, centre de recherche agricole. Tout ce patrimoine, intact au moment de l’indépendance, est aujourd’hui dévasté…

 Le drame de l’Afrique est de plus être exploité ; il faut l’exploiter par les africains eux même. Par suite, l’émigration vers les villes puis vers l’Europe serait moins attractive. Ce retour de l’Afrique vers même n’exclurait en rien le recours aux techniques occidentales. Mais celle-ci ; au lieu de servir à, l’industrialisation sans espoir contribueraient à éliminer sa misère.

 La révolution verte de l’Inde est un modèle qui vaut pour l’Afrique : l’alliance de la propriété privée, d’une bonne gestion publique des ressources en eau et en semence sélectionnés à permis à l’inde d’éradiquer la famine en dépit de la croissance la population. Pour l’Afrique, les techniques sont connues, prêtes à l’emploi, en particulier à partir de plusieurs centre cde recherche en Cote d’Ivoire comme le centre de recherche agronomique de Bouaké. Seule la volonté politique manque encore à nous les africains ; ce qui a été fait en inde il y a vingt ans peut être réédités dès maintenant en Afrique. Confédération des peuples, mandat, retour à l’agriculture villageoise et à la tradition commerçante, révolution verte dès que possible, du réalisme pour échapper à la faillite organisée par les occidentaux. Au bout du compte, grâce à ce nouveau modèle, l’Afrique ne serait pas riche mais elle cesserait d’être misérable. L’Afrique doit pratiquer l’auto suffisance alimentaire pour mettre fin à la famine. Un facteur que les africains ne voient pas est qu’en exportant plus ce que nous produisant comme les produits de premières nécessités tels que le riz, la banane, etc l’afrique s’endette plus. J’ajoute qu’une afrique traditionnelle serait moins pauvre qu’une afrique moderne. Les africains sont pauvres, mais moins que le dise les chiffres ; leurs richesses réelles ont été depuis l’ère de l’indépendance été dévalorisés par les dirigeants politiques africains comme la plus par des économistes occidentaux dans le seule souci de nous les piller. A tord, il me semble que le moindre griot, le moindre marabout, parce que qu’ils ont conservés leurs traditions, font plus enrichis l’afrique, que la plupart des chefs de l’Etat qui n’ont enrichi qu’eux même et leurs parrains d’Europe.

Selon moi recolonisés l’Afrique ? Oui, absolument mais par les africains eux même et au nom de leurs propres valeurs.

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